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Les malouinières, les riches demeures des armateurs malouins

Situées pour la plupart au Clos-Poulet, dans l’arrière-pays malouin, les malouinières furent construites entre 1650 et 1730 par les riches armateurs de Saint-Malo. Trônant au milieu d’un parc à la française, leur aspect austère tranche avec la richesse des boiseries, du mobilier et de la décoration intérieure. Anciens lieux de villégiature des armateurs malouins, les malouinières sont de magnifiques et fastueuses demeures construites entre 1650 et 1730 à la campagne. Généralement situées au Clos-Poulet, elles sont relativement proche de notre hôtel de charme à Saint-Malo.

UN TÉMOIGNAGE DE LA RICHESSE DES ARMATEURS MALOUINS

Entre le 15e et le 18e siècle, les épopées maritimes, les richesses de Terre-Neuve et les conflits entre nations enrichissent les armateurs malouins. Saint Malo devient par le nombre de ses navires l’un des premiers ports de France.

Après avoir fait fortune dans les mers du Sud et la guerre de course, ceux-ci fondent la « Compagnie Malouine des Indes » et souhaitent afficher leur richesse tout en s’éloignant de la ville. Ils désirent cependant rester suffisamment proches de Saint-Malo pour pouvoir s’occuper de leurs affaires.

Ainsi, entre 1650 et 1730, ils font construire, majoritairement au Clos-Poulet dans l’arrière-pays malouin, de vastes demeures de villégiature à quelques heures de cheval du port de Saint-Malo. Ces riches maisons à l’architecture symétrique un peu austère trônent au milieu de jolis jardins à la française et abritent souvent de magnifiques boiseries sculptées.

Certaines de ces résidences privées sont ouvertes à la visite toute l’année ou pendant les journées du patrimoine.

LES MALOUINIÈRES S’INSPIRENT DES RÉSIDENCES ARISTOCRATIQUES

Les malouinières constituent un nouveau type de demeure bourgeoise qui s’inspire des éléments traditionnels et très ordonnés des résidences aristocratiques reprenant leur ordonnancement architectural, les communs, le colombier, la chapelle et le parc clos de grands murs.

Les ouvertures symétriques et alignées, les murs en granit de Chausey et les toits hauts avec des cheminées sur les pignons confèrent une allure austère et massive à ces demeures entourées d’un grand jardin à la française. À l’intérieur, les matériaux nobles, le mobilier, les tapisseries, les peintures et les souvenirs du commerce des Indes ou des Amériques contrastent avec la rigueur du bâtiment.

Des trois cents malouinières construites à l’époque, il en reste un peu plus d’une centaine aujourd’hui, dont une dizaine de grande taille.

En effet, à la fin du 18e siècle, la guerre de Sept Ans provoque la ruine de la Compagnie des Indes puis, en 1769, Louis XV décide de suspendre son monopole. Et pour finir, en 1793, la Révolution française stoppe la nouvelle Compagnie fraîchement créée pour activités contre-révolutionnaires. Ainsi, faute de moyens, de nombreuses propriétés sont laissées à l’abandon voire détruites lors de l’extension de la ville.

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